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Nom d'une pepite
7 novembre 2005

Vive le transport

Avec mon job, j'ai l'occasion de voyager régulièrement en voiture, en train ou en avion. Le week-end d'ailleurs je suis tout autant active, et je navigue allègrement à travers la France... Mais comme tout bon voyageur qui se respecte, il y a souvent les aléas qui viennent pimenter un voyage trop monotone... voici quelques exemples typiques :

  1. Ete de la canicule 2003 : j'attends de pied ferme le TGV partant de Valence vers Lille. Le train doit arriver vers 13h30 pour arriver vers 17h à Lille. Ne connaissant pas la capitale du Nord, je me suis dit : "Chouette je vais pouvoir visiter"... Mais non !!! la SNCF ne favorise pas le tourisme. Tout d'abord, un magnifique panneau lumineux annonce cordialement un retard de 20 min... Bon ce n'est pas si dramatique que ça... Patience, patience !! Mais voilà, que le chiffre 20 se transforme en 30 puis rapidement en 40 pour enfin se convertir en 1h de retard... Bon là, ça devient un chouilla plus problématique. Voulant me renseigner (ainsi que plusieurs autres passagers) auprès d'un personnel SNCF extrêmement sympathique, nous nous sommes vus répondre "ça ne vous regarde pas"... Merci pour l'amabilité... Bon bref, j'ai des ressources, j'appelle une copine qui gère les locos à travers la France mais pas de bol, elle bosse pas ce jour là... Bon donc patience, patience !!! Enfin le TGV arrive avec ... 3 H de retard... Autant dire que la visite de Lille s'est retrouvée compromise... En fait le train a été bloqué à Nice pour cause d'incendie, puis à Marseille pour cause d'alerte à la bombe et enfin en Avignon car la foudre est tombée entre la ville des Papes et Valence... Mais je suis arrivée sans encombre à destination.
  2. Aéroport d'Orly hiver 2005 : j'arrive au comptoir pour enregistrer mes bagages... Faisant déjà une bonne heure de queue au hall 3, je fais enfin enregistrer mes valises... Il me reste encore 1h à attendre avant d'embarquer dans l'avion me ramenant à Lyon. Oui mais voilà, des foutus bagages appartenant à personne en ont décidé autrement. En effet, j'ai vu soudaint débarquer des militaires, des démineurs, des pompiers, bref tout un arsenal de sécurité... Tout ça pour nous faire évacuer en cas de danger... C'est sympa, ils ont raison, mais n'empeche que le temps que tout se mette en route, ben j'ai bien cru que l'avion partait sans moi... En effet au départ, ils ne voulaient pas retarder le vol, ce qui fait que j'aurais vu partir ma valise et moi non. Encore heureux, l'aéroport a été assez courtois pour nous attendre...
  3. Ce week end, au fin fond des Bauges : c'était les 25 ans d'une copine. Elle avait loué un refuge dans les Bauges... Endroit charmant, tranquille, paisible avec une vue imprenable sur les montagnes... Bref un endroit idyllique mais avec son petit cauchemar : la route est un vrai danger. 3,5 km de montée tortueuse où une voiture ne peut en croiser une autre. Bon en même temps, c'est un coin tellement largué par rapport à la civilisation que la probabilité de croiser une voiture est de 1 sur 100 000 (c'est ce que m'a dit le copain de ma copine)... Eh ben, ce week-end j'aurais du jouer au loto car la probabilité de 1 sur 100 000 s'est probabilisé 2 fois (et oui vous avez bien lu). La 1ère fois, ce fut lors de la montée. J'ai croisé un magnifique 4*4 qui heureusement m'a laissé passé... Mais je faisais pas la fière au volant, et le monsieur en vis à vis non plus... Bon je raconte ça à mes potes et ils se moquent bien de moi... Je fais donc un pari d'ami avec eux en leur disant que je risque de rencontrer une voiture dans la descente.... Bingo, jackpot, alélluïa !!! Bref moralité de la chose, quand on n'a pas de veine, on n'en a pas c'est tout, faut s'y faire...

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