L'Algérie : Oran, mon voyage...

Samedi 31 mars 2007

Il est 09h00 quand je pars de Valence, direction Aix en Provence pour dire bonjour à des potes aux Championnats de France universitaire de badminton. Ensuite je me dirige vers l'aéroport de Marseille pour prendre mon avion direction Oran.
J'enregistre mes bagages puis je passe le contrôle de sécurité sans aucun problème. Ensuite je passe le contrôle de la police aux frontières où il faut que je renseigne un premier papier d'identification (le premier d'une longue série).
L'embarquement se fait porte 1. Je m'installe après avoir mangé un bout. 5 minutes après, des passagers signalent que le vol s'embarque porte 4. On change donc d'endroit mon portable, mon appareil photo et moi. 10 minutes plus tard, en regardant l'écran on s'aperçoit que la porte d'embarquement est le numéro 14. En fait Marseille avait du mal à écrire 14 et a donc procédé par étape : d'abord le 1 puis le 4 et enfin le 14...

Embarquement réussi mais à bord, on nous donne encore un papier à remplir. C'est reparti pour mon identification. Le vol se déroule sans heurts (du moins pour moi car je pioncais à poings fermés) mais apparemment ce fut mouvementé pour mes voisins. En atterrissant, on aperçoit le sol algérien et les travaux qui prennent de l'ampleur à l'aéroport. Je débarque dans un bus digne des années 80. Puis je passe un autre contrôle de police où je donne passeport et le papier rempli dans l'avion. Je me fais encore contrôler par la sécurité puis je remplis des papiers de déclaration de valeur (argent, portable et appareil photo). Enfin j'attends patiemment ma valise mais vu l'organisation informatique un peu trop humaine à mon goût, j'attends bien 45 minutes... Je ne suis pas sortie de la galère.

Je franchis encore un contrôle de passeport puis je trouve enfin les personnes qui sont venues me chercher à l'aéroport. Direction le parking et tout plein de voitures pas très récentes ou du moins pas en très bon état. Il fait grand soleil et il y a même une cigogne qui fait son nid. 1er trajet en route et premières émotions... Ils conduisent comme des fous, doublent là où c'est pas possible, roulent à 110 au lieu de 40 et les routes sont à moitié goudronnées. En effet, l'Algérie est en plein développement et ça se voit. Les bâtiments sont délabrés ou en construction, je ne sais pas trop. C'est un véritable choc culturel. J'ai l'impression d'être comme dans les films avec les routes toutes cabossées au fin fond de la civilisation.

Par contre les Algériens sont accueillants même s'ils reluquent un peu trop ma silhouette occidentale à mon goût. L'hôtel n'est pas celui de prévu mais c'est quand même un 5 étoiles. Et arrivée à l'hôtel j'ai du encore remplir un papier d'identification (si avec tout ça je suis pas fichée, je ne sais plus quoi faire). J'ai également appris qu'aujourd'hui c'était un jour saint et qu'on fêtait la naissance du prophète et qu'il y avait aussi 48 départements en Algérie (Oran = 31 et Alger = 16).

        

Ma petite chambre d'hôtel...